LA PAROISSE STE THERESE de PERBAIS est partie en PELERINAGE A LISIEUX DU 29 AU 31/ 10/ 2022 – Témoignage d’une pèlerine
Ce samedi 29 octobre 2022, dans la grande foulée des pèlerins d’Emmaüs nous voici rassemblés devant le modeste presbytère où habite notre pasteur Didier.
NOUS !? Une trentaine de belges, congolais, polonais, colombiens, de Perbais et environs, de la périphérie brabançonne et liégeoise. De 15 à 86 ans.
Nous avons décidé de quitter pour un temps le ronron quotidien et de nous unir à d’autres pour marcher sur le chemin qu’a tracé Thérèse de Lisieux : LA PETITE VOIE, celle de l’humilité, de la confiance, de l’abandon vers Jésus, vers Dieu qui nous aime tant.
Certains d’entre nous se connaissent, d’autres pas. C’est de l’intérieur qu’ils se font confiance : cela se devine sur les visages. Mais restons les pieds sur terre et accueillons notre chauffeur Yves et son épouse Edith, nos baliseurs de route ; eux aussi pèlerins.
A la lueur de l’aube, le car roulant à belle allure, nous sommes invités à partager ce que l’on porte intérieurement, il s’agit de ce que l’on va déposer et de ce que l’on espère. Et si c’est lourd, nous le porterons ensemble.
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme
(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Histoire d’une âme).
Oser prendre la plume quand il s’agit de l’âme, c’est bien périlleux et sujet à omissions car un pèlerinage vous mène là où vous ne savez pas, au-delà de vous, et vous vous laissez prendre !
Peu après Rouen, arrêt sur l’aire de Bousquet-Nord. A proximité des poids-lourds stationnés, dans le bruit du trafic, père Didier célèbre l’Eucharistie.
L’autel est installé au ras des pâquerettes, centaurées, achillées, soucis … Le partage du pain est intense. La petite panière circule entre les mains : chacun reçoit de l’autre qui offre à son tour. Quoi de mieux pour créer du lien !!! La liturgie rejoint le vécu et vice versa.
Tu le sais, ô mon Dieu, pour t’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui .
(Sainte Thérèse de l’E-J)
Dès notre arrivée à Lisieux, le car s’arrête juste devant une petite rivière qui sépare le Carmel de l’Ermitage où nous logeons. C’est l’Orbiquet qui pas bien loin Rejoint la Touques… la Manche……l’océan ……tout comme le rayonnement de Thérèse.
De même qu’un torrent se jetant avec impétuosité dans l’océan entraîne après lui tout ce qu’il a rencontré sur son passage, de même, ô mon Jésus, l’âme qui se plonge dans l’océan sans rivages de votre amour attire avec elle tous les trésors quelle possède.
(Sainte Thérèse de l’E-J).
A l’Ermitage, vaste demeure de style normand, devenue lieu d’accueil, les servantes de l’Enfant Jésus nous accueillent. L’installation est rapide et nous voilà en marche vers la cathédrale. Laurence, notre guide nous y attend. Elle a le don de faire sortir des lieux visités la vie spirituelle de cette famille Martin et de Thérèse en particulier. Dès qu’on franchit la porte des « Buissonnets » on peut aisément s’y imaginer la vie quotidienne. Nous sommes sur une légère butte, une maison confortable, largement ouverte sur un jardin dominant la campagne.
Il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j’ai compris que toutes les fleurs qu’il a créées sont belles, que l’éclat de la rose et la blancheur du lys n’enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette.
(Sainte Thérèse de l’E-J).
Dans le vaste espace de la basilique dédiée à Sainte Thérèse, une très nombreuse assemblée assiste à la Messe : le petit Zachée prend vie dans les reflets irisés des mosaïques dorées et des vitraux flamboyants…. Quel contraste avec l’humilité de Thérèse.
Dans la salle à manger de l’ermitage où il est bon de chanter ensemble non seulement pour rendre grâce du repas servi mais aussi pour célébrer l’anniversaire d’une pèlerine. Changer de place… comme Thérèse pendant les récréations de sa communauté.
Dans la ville, en marchant au rythme de l’autre : écouter, échanger, respecter le silence
Dans le cœur, oser poser la question : cette Thérèse que t’a-t-elle transmis ? Puisque partir en pèlerinage c’est aussi favoriser l’échange avec ceux qui empruntent le même chemin, voici quelques réponses des pèlerins à cette question :
*Je voudrais comme elle vivre d’amour :
Vivre d’amour c’est bannir toute crainte
(Sainte Thérèse de l’E-J).
*Thérèse m’a invitée à me replonger dans mon âme de petit enfant, d’enfant, d’adolescente, de jeune femme pour y trouver les traces de Dieu.
… et sans savoir ce que c’était que méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison
(Sainte Thérèse de l’E-J).
*Comme elle, à travers la création de Dieu, je voudrais découvrir la simplicité
*Je suis partie à Lisieux pour rencontrer Thérèse et j’ai découvert toute une famille
*En Thérèse, j’ai découvert une petite fille fragilisée par la mort de sa maman, volontaire qui nous ouvre la voie vers l’amour inconditionnel du Christ
Ah! Si le bon Dieu n’avait pas prodigué ses bienfaisants rayons à sa petite fleur, jamais elle n’aurait pu s’acclimater à la terre…….
(Sainte Thérèse de l’E-J).
*Son témoignage renforce ma foi
Tout parlait à mon âme de la grandeur et de la puissance du bon Dieu
(Sainte Thérèse de l’E-J).
*Ce fut pour moi un moment hors du temps, fait de ressourcement, de simplicité, de connivence, d’ouverture à la spiritualité de Thérèse, de ses parents
Il est sur cette terre un arbre merveilleux sa racine, ô mystère ! se trouve dans les cieux
(Sainte Thérèse de l’E-J)
*Thérèse voit l’action de Dieu dans tout ce qu’elle fait ; en regardant la mer et ses vagues, elle loue Jésus ou Dieu pour sa création
Le soir, à l’heure où le soleil semble se baigner dans l’immensité des flots laissant devant lui un sillon lumineux….
Je le contemplai longtemps ce sillon lumineux, image de la grâce illuminant le chemin que doit parcourir le petit vaisseau à la gracieuse voile blanche…
(Sainte Thérèse de l’E-J)
*Ses élans naturels deviennent des élans mystiques, comme un flux divin plus fort que la nature humaine.
En me faisant prisonnière à 15 ans, je renonçai pour toujours au bonheur de courir dans les campagnes émaillées des trésors du printemps : eh bien ! Jamais je n’ai possédé plus de fleurs que depuis mon entrée au Carmel……
(Sainte Thérèse de l’E-J)
*Thérèse est un don de Dieu, une lumière. Elle a un don particulier : l’expression. Pour nous dire quoi ?
La prière c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; Enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus
(Sainte Thérèse de l’E-J)
MERCI, à l’équipe de préparation. Ce fût une REUSSITE.